Voici l’histoire de notre école, âgée de 30 ans, racontée par Monsieur Didier Marotte, président d’OGEC de l’école :
« En 1986 le directeur de l’école Saint Vincent : Frère Gérard Depoorter, le président de gestion : moi-même et le Président d’APEL : Bernard Lenoir envoient un courrier au comité urbain (devenu le COTEC) en indiquant les problèmes de l’école Saint Vincent.
Des projets ont été élaborés : soit une réhabilitation, soit une reconstruction sur place, soit la recherche d’un terrain avec une nouvelle construction. Les différents projets ont été menés de front et un concours d’architectes a été mis en place sur l’ensemble.
Un terrain jouxtant la rue d’Angleterre et la Place Foch a été trouvé : l’ancienne usine Jules Desurmont et Fils (JDF) qui a séparé son terrain en deux lots séparés par une allée nommée allée Jules Steelandt (nom d’un peintre Tourquennois).
Mais pour aller jusqu’au bout des réflexions il fallait intégrer la présence d’une école maternelle : l’école Sainte Thérèse de l’enfant Jésus .
L’école Saint Vincent : 260 élèves, 10 classes primaire et maternelle et l’école Sainte Thérèse de l’enfant Jésus : 65 élèves, 3 classes maternelle. La décision fut prise après les réunions des partenaires APEL, OGEC, ÉQUIPE ÉDUCATIVE, de faire une fusion des deux écoles.
Il a fallu voir pour la démolition de l’usine (qui est devenu la bute à gauche en entrant dans l’établissement), les jardins ouvriers étant le long des habitations de la rue d’Angleterre (le seul vestige de ces jardins est le noisetier).
Pour des raisons de coût, l’usine au lieu d’être démolie, fut implosée ce qui a valu quelques vitres cassées dans le quartier…
La première pierre fut posée en février 1989 dans mon souvenir avec l’emmurage d’un parchemin signé des différents partenaires (OGEC , APEL , Directions, Comité Urbain, architectes etc. ) sous tube de plomb et des clés des deux écoles.
En mai, il a fallu prendre des décisions : déménager les deux écoles même si les travaux n’avançaient pas au rythme voulu. Le comité urbain préconisait une ouverture après la toussaint mais envers et contre tous je m’y suis opposé et j’ai convaincu l’architecte et les entrepreneurs pour une ouverture en septembre, j’étais personnellement sur le chantier chaque jour afin de suivre et de vérifier l’avancée des travaux.
J’ai pris la décision avec les OGEC, APEL et Directions de préparer le déménagement en juillet. Nous avons emménagé avec une grande salle sans revêtement de sol et d’autre travaux non terminés.
Autre décision qui devait être prise était le nombre de classe après bien des discussions nous avons obtenu que le nombre de classe soit de 12 à l’ouverture avec un mixage immédiat des élèves des deux écoles.
Il a fallu plusieurs réunions des OGEC et des APEL pour préparer la fusion des associations et des comptes.
L’école s’est ouverte sous le nom d’« école Saint Vincent Sainte Thérèse de l’enfant Jésus »
Avec deux directions Madame Roselyne Levasseur pour les Maternelles et Frère Gérard Depoortere pour le primaire cela afin de tenir compte de la carrière des deux personnes.
Cette première année fut l’occasion de réfléchir au futur nom de cette école. Une proposition fut établie « Françoise Dolto », Françoise Dolto étant une grande fervente militante de la « cause des enfants ».
Si nous étions d’accord, il a fallu convaincre le diocèse, j’ai donc personnellement écrit au Père Cloupet secrétaire général de l’Enseignement Catholique Français qui par un courrier nous a donné son accord en demandant simplement de préciser « école Catholique Françoise Dolto ». Nous avons ensuite demandé l’autorisationaux descendants de Françoise Dolto. Nous avons eu un accord.
L’inauguration fut effectuée avec Le Maire nouvellement élu M. Balduyck
Le terrain de l’école ayant été livré nu, les nouveaux comités de gestion et Apel ont mobilisé les parents et nous avons fait une opération 1 élève = 1 arbre et chaque élève (300) a planté son arbre.
Mon épouse a créé la bibliothèque en 1990 et s’en est occupée bénévolement pendant 25 ans et faisait également de l’informatique de soutien avec les primaires.
Dans les années qui suivirent le terrain qui fait face à la place Foch fut acheté pour la construction de maisons individuelles, nous avons négocié la création d’un chemin piétonnier qui permettrait l’accès à l’école à partir de la place Foch. »